Hello tout le monde,
J’espère que vous allez bien en ce beau mois de février et que 2024 se présente sous les meilleurs auspices.
De mon côté, j’ai mis en pause la newsletter ces derniers mois pour avancer sur des projets que j’avais en tête depuis un moment.
Il est désormais temps de faire le point sur mes dernières péripéties.
👨👩👧👦 De trois à quatre…
La plus grosse info est d’ordre personnel, et je ne peux désormais plus la cacher :
J’attends un petit garçon pour le printemps 👶🌿.
Ça, c’est la bonne nouvelle.
La mauvaise, c’est que je fais partie de celles que la grossesse rend malades. Je dirais même plus globalement de celles qui, enceintes, sont au bout du rouleau physiquement et émotionnellement.
9 mois ressentis 5 ans et demi.
De ce fait, j’ai donc dû revoir mes plans pour l’année à venir et - une fois n’est pas coutume - me concentrer davantage sur la destination que sur le process.
Pour reprendre une expression de papa Pope dans Scandal : “eyes on the prize, baby, eyes on the prize.”
Envie de nouveau
Côté business, j’ai eu besoin de me réorganiser et de nouvelles envies ont émergé.
Je travaille actuellement sur un nouveau programme de coaching pour un profil spécifique de clientes que j’adore accompagner, à qui je vais m’adresser dans les lignes qui suivent.
Cette newsletter est donc un peu spéciale, car deux possibilités s’offrent à vous :
→ Soit mon texte ne résonne pas du tout, et dans ce cas, on se retrouve dans la prochaine édition, sur le format normal.
→ Soit ça vous parle, et dans ce cas vous êtes celle qui me faut 🎉
Dans la 2e hypothèse, je vous invite à répondre directement à cette newsletter ou à me donner vos dispos pour un échange de 20/30 min, pour que je comprenne précisément vos besoins et vos problématiques, ce qui m’aiderait énormément !
N’hésitez pas à faire passer le message si l’une de vos proches est concernée.
Merci pour votre aide 🤍
A bientôt,
Aloïs
Au programme
1. 👻 Dans votre bullsh*t.
2. 🫣 Vous vous sentez mal de vous sentir mal.
3. 💼 Mais vous n’êtes plus une gamine inconsciente.
4. 😎 Heureusement, votre vie est géniale.
5. 🌹 Et c’est là tout le problème.
6. 💊 Pilule bleue ou pilule rouge ?
À nous !
Si vous êtes ambitieuse, que vous avez tout pour être heureuse sur le papier mais que pour autant, vous ne vous sentez pas au bon endroit… La suite est pour vous.
Je pourrais vous dire que je vais vous aider à être encore plus performante, avoir un plus beau statut et gagner (encore) plus que votre partenaire.
Sauf que si vous êtes honnête avec vous-même, ce n’est pas vraiment ce que vous voulez.
Ce que vous voulez?
Ce n’est pas très clair, mais vous savez que ce n’est pas ça.
En vrai, vous avez bien une vague idée, mais c’est tellement hors des cases et de ce que votre égo souhaiterait, que vous préférez dire que c’est encore flou.
Un peu trop fou, pour vous.
C’est peut-être l’art, la politique, la spiritualité... Ou toute autre chose.
Peu importe.
En tout cas, si vous vous racontez l’histoire que votre objectif est d’atteindre le “niveau d’après”, le palier suivant, globalement, de faire ce que vous faites déjà, mais en mieux… Ma réponse est claire.
BS.
Je sais que ce n’est pas vraiment ce que vous voulez. Et je sais que vous savez. D’ailleurs, ça commence à vous épuiser de faire semblant.
Vous, l’inarrêtable, l’insatiable, le monstre de volonté… Vous n’avez plus envie. Vous n’avez même plus l’envie d’avoir envie d’ailleurs. Que Johnny intervienne car c’est l’encéphalogramme plat quand vous y pensez à ce niveau d’après. Et ça vous donne le vertige.
Car vous n’avez pas fait tous ces sacrifices pour tout jeter à la poubelle. Dépensé toute cette énergie, tout ce temps, tout cet argent.
Vous avez une image à défendre.
Un statut à préserver.
Non, non, non. Impossible, pensez-vous.
Ce n’est qu’un mauvais passage.
Vous allez vous reprendre. Vous remettre sur selle. Redevenir la meilleure version de vous-même. Vous savez faire. Vous n’êtes pas de celles qui abandonnent au moindre coup de mou. Vous en avez vu d’autres.
D’ailleurs, vous culpabilisez de vous sentir mal car vous avez conscience que votre situation est enviable sur le papier.
Résultat, vous vous sentez mal de vous sentir mal.
Double effet kiss cool.
Allez, trois respirations par le ventre et c’est reparti.
Mais vous n’y êtes plus vraiment. Et c’est ainsi que pour certaines, les minutes de “moins bien” se transforment en heures. En jours. En semaines. En mois.
Vous avez de plus en plus de mal à vous concentrer en journée. La nuit, c’est l’inverse, votre mental tourne en boucle, vous n'arrivez pas à trouver le sommeil.
Pour d’autres, c’est plus subtil. Comme si un truc n’était pas à sa place, sans que vous ne puissiez vraiment expliquer ce que c’est.
Vous n’osez pas en parler à votre conjoint·e, vous savez d’avance qu’il ne vous comprendrait pas. Comment lui en vouloir, vous avez du mal à vous comprendre vous-même…
Et quand vous tentez une approche - maladroite et confuse - sa réponse est sans appel : tu ne vas tout de même pas faire un virage à 180° ? Après tout ce que t’as fait ? À ton âge ? Quid des enfants, de notre lifestyle ?
Si on occulte le fait que seuls les boomers utilisent le terme “quid”, il aurait raison.
Le mantra “YOLO” c’est bien quand on a 14 ans et qu’on fait la rebelle en fumant en cachette avec les copines.
Mais vous n’êtes plus une gamine inconsciente.
Vous avez des responsabilités. Des gens qui comptent sur vous. Quand même. Un peu de pragmatisme.
Vous avez aussi essayé de partager votre malaise à des amies. Mais vous sentez bien qu’elles ne saisissent pas la profondeur de ce que vous racontez. À elles non plus, vous ne leur en voulez pas : elles sont encore dans la matrice.
Vous, vous aimeriez tellement y retourner - dans la matrice - pour pouvoir retrouver votre tranquillité d’esprit et que votre montagne de questions existentielles sans réponse se volatilise.
Mais visiblement, Morpheus s’est fait la malle avec les pilules. Résultat, vous voilà bloquée entre deux mondes.
Donc à défaut de cheat code, vous cherchez à réintégrer le jeu. Ni vue, ni connue.
Vous essayez de vous convaincre que votre vie est géniale.
Parce qu’objectivement, c’est vrai. Vous partez au soleil pendant l’hiver, vous connaissez les gens qu’il faut, vous êtes invitée aux soirées qu’il faut. Que ce soit votre Timeless, votre Love, vos Alhambra, vos Slingback, vos Oran - liste non exhaustive à chacune son péché mignon - bref, toutes ces possessions statutaires le crient à votre place : vous êtes arrivée.
Pourtant, vous vous sentez à côté de vos Golden Goose. En manque d’inspiration. Fatiguée. Vidée.
Mais même si vous avez envie de sortir de votre cage dorée, il est hors de question de vous retrouver tout en bas, avec le commun des mortels.
Et c’est là tout le problème.
L’équation insoluble à 4 inconnues, la source de toutes vos angoisses : imaginer que vous autoriser à suivre vos aspirations = retour à la case départ.
Sans le sou pour vous acheter un terrain boulevard de Belleville, alors qu’aujourd’hui vous possédez tous les hôtels des cases vertes et bleues.
Et vous vous connaissez suffisamment pour savoir que vous êtes devenue trop posh pour traîner avec les hippies et les marginaux. Trop fancy pour la disgrâce.
No f* way.
Alors, tant pis. Vous passez votre tour. Vous ravalez vos larmes, vous ravalez vos rêves. De naïve, vous rajouteriez. De pourrie gâtée, vous rajouteriez aussi.
Dans la vraie vie, il faut souffrir pour réussir. Vous en avez suffisamment fait l’expérience pour pouvoir l’oublier. Il ne manquerait plus que vous suiviez votre cœur à la place de votre tête. N’importe quoi.
Je comprends.
Je plaide moi-même coupable 🙋🏽♀️
Parce que la tentation est grande de ne pas s’écouter.
De se saouler avec le bruit ambiant et les validations extérieures qui nous font tant plaisir. D’étouffer notre petite voix. Pas celle qui nous traite d’utopiste, non, celle qui nous rappelle qui nous sommes vraiment.
Qui nous fait comprendre que cette frustration, ce goût amer qui nous colle à la peau dont on n’arrive pas à se défaire, c’est simplement nous, en fait.
Et que même si on emploie toutes nos forces et notre énergie à rejeter et planquer cette partie de nous qui nous fait honte…
On sait.
On sait qu’on ne sera pas heureuse tant qu’on ne lui aura pas donné la place qu’elle mérite.
On sait que si on ne l’écoute pas, on finira par tout détruire au bout du compte, de manière violente et dramatique. Pas demain, certes. Mais un jour.
D’ailleurs, l’idée nous exalte autant qu’elle nous terrifie. Dans le meilleur comme dans le pire, toujours être la meilleure, n’est-ce pas ? 🙃
Sinon, il vous reste toujours une alternative.
Vous pouvez aussi choisir une autre voie. Plus douce. Plus subtile. Plus saine.
Non, vous n’avez pas besoin de vous exiler à Bali, ni de passer votre moitié par la fenêtre ou de vous embrouiller avec vos parents pour aller mieux.
Promis.
Vous avez simplement besoin de déposer les armes contre votre pire ennemie.
Inutile de préciser de qui il s’agit.
Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, répondez simplement à ce mail ou venez en discuter avec moi sur mes réseaux (Instagram, Linkedin) ou
J’ai justement à cœur de créer un espace pour vous et vos ambitions. Mais je parle ici de vos ambitions réelles, les intimes, les profondes, celles que vous avez du mal à avouer aux autres. A vous avouer à vous-même aussi, d’ailleurs.
Vous aider à comprendre toutes ces parties de vous qui sont en opposition.
Après seulement, vous pourrez choisir en conscience.
Retour avec Alice au pays des merveilles.
Ou grand plongeon dans le terrier du lapin blanc.
Pilule bleue ou pilule rouge.
You (will) tell me.
<3
Aloïs
C’est tout pour cette édition. Cliquez sur le ❤️ en début de mail si ça vous a plu, ça me permet de ne pas tomber dans vos spams! Surtout, ça me fait super plaisir et ça me donne envie de vous écrire encore et encore :)
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