Hello tout le monde,
J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je rentre d’une semaine de vacances extraordinaires, je suis donc en pleine forme !
Avec ma mini au soleil ☀️
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Le thème de la semaine : choisir d’avoir le choix.
👠 The Girlboss Is Dead. Long Live the Girlboss.
🔄 La dépendance à l’indépendance.
🎬 La vie - saison 8, épisode 27.
Attrapez votre pop-corn, c’est parti !
J’allais vous écrire sur un tout autre sujet, mais j’ai eu envie de vous partager ma pensée féministe du moment et de nous secouer le cocotier, moi incluse.
Comme souvent, ce que je vous écris ici est ce dont j’ai besoin :)
👠 The Girlboss Is Dead. Long Live the Girlboss.
Je pense que certaines d’entre nous (les femmes), faisons fausse route dans notre quête absolue d’indépendance.
Que nous souffrons du fantasme de la girlboss.
Du « leadership féminin » (écrit en rose svp).
De celle qui devrait tout avoir.
Certain·es féministes s’offusquent de la montée des tradwives (femmes au foyer et fières de l’être qui cartonnent sur les réseaux) et les tournent en ridicule.
Comme si l’émancipation n’avait qu’un seul visage.
Comme si l’indépendance financière était la seule voie vers le bonheur.
Comme si tout mener de front nous rendait forcément libres.
Mon niveau de conscience sur le sujet a évolué, je voudrais donc apporter un peu de nuance à cette newsletter :
Nos rôles de parents et de “gestionnaires de foyer” (je ne sais pas comment le qualifier, mais vous me comprenez) sont totalement dévalorisés car non rémunérateurs. - guilty 🙋🏽♀️!
Or, même s’il y a du progrès dans la répartition des tâches, a priori nous serons toujours les seules concernées par le fait de faire des enfants (aka grossesse/accouchement/post-partum). De ce fait l’égalité parfaite n’est qu’une utopie et n’est même pas souhaitable. L’équité, en revanche, oui. Possible que si l’on arrête de considérer le fait de prendre soin des autres comme un truc de loser.
L’image de la businesswoman puissante et successful est aussi une construction en elle-même. - guilty again 🙋🏽♀️!
Nous l’exhibons comme un trophée mais cette nouvelle injonction à la performance vient s’ajouter aux traditionnelles, à savoir : la bonne tenue du foyer et de tout ce qui l’entoure (maison, famille, enfants, vie sociale etc.).
Beaucoup sentent bien qu’il y a quelque chose de louche dans ce mythe de la femme qui a tout. Comme un arrière goût d’arnaque. Des petites lignes en bas de contrat, illisibles mais bel et bien présentes.
Et pour cause, c’est précisément ce cumul de mandats qui génère culpabilité et épuisement chez les femmes, avec le sentiment de ne jamais être/faire assez.
Attention donc, à ne pas nous surcharger toutes seules.
🔄 La dépendance à l’indépendance
Pour accompagner au mieux l’ambition, je me suis formée auprès de l’Académie de la Haute Performance et j’ai eu la chance d’intégrer leur équipe de coachs l’année dernière.
Pendant une session de coaching de groupe, je suis challengée sur mon obsession d’être indépendante.
Un de mes angles morts depuis… toujours.
Boom.
Je réalise alors - sidérée - que les phases de ma vie pendant lesquelles j’ai été la plus indépendante… Ont aussi été celles pendant lesquelles je me suis sentie la plus épuisée.
La plus seule.
La plus malheureuse.
Et que mon besoin d’indépendance, comme mon besoin de performance, n’était qu’une injonction supplémentaire. Un moyen détourné d’être aimée et validée.
J’ai donc envie de challenger toutes les ambitieuses qui me lisent :
Qui finalement, entre la femme carriériste et la femme au foyer, est la plus épanouie ?
La plus indépendante ?
Et même, si on va plus loin : laquelle des deux a le plus de pouvoir ?
Après tout, celle qui est indépendante financièrement de son partenaire, est à l’inverse complètement dépendante de son entreprise.
Certes, c’est pénible de ne pas pouvoir quitter un mari qu’on n’aime plus, mais ça l’est tout autant de ne pas pouvoir quitter un travail qu’on déteste, non ?
Evidemment, je force le trait.
Mon intention ici est de vous montrer que, comme toujours, tout n’est qu’une question de perspectives.
🎬 La vie - saison 8, épisode 27
Vous allez me dire, mais du coup Aloïs, si tout n’est qu’injonction et qu’une chose peut aussi être son contraire, qu’est-ce que nous sommes censées faire ?
Vous savez ce qui est bon pour vous. Et vous savez que vous savez :).
Remettre en cause vos perceptions n’a qu’un objectif : vous autoriser à sortir des sentiers battus (#nouvelleecole4ever) et vous reconnecter davantage à vos aspirations intrinsèques.
Les vraies.
Celles que vous n’osez pas vous avouer mais qui libèrent ce délicieux sentiment d’excitation lorsque vous y pensez.
Qui changent et évoluent au fil des saisons de votre vie.
Pour certaines, leur épanouissement passera effectivement par la vie professionnelle. Pour d’autres non. Pour beaucoup, il s’agira de l’alternance des deux, notre vie étant une succession de chapitres différents.
Nos décisions n’ont pas à être figées. Un choix peut être nourrissant à un instant T et aliénant plus tard, et vice-versa.
Vous avez le droit de changer d’avis.
Vous avez le droit de changer d’envie.
La première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, en démissionnant de son poste pour épuisement, est d’ailleurs à ce titre, une fabuleuse role model.
Je vous propose de mettre de la conscience sur vos choix.
Car même si la peur peut vous faire croire le contraire,
Vous avez toujours le contrôle.
Vous avez toujours le pouvoir.
Vous avez TOUJOURS le choix.
Quelque soit votre situation.
Toujours.
Si une femme aux plus hautes fonctions a osé se choisir, alors pourquoi pas vous ?
Let’s be aware ✨,
A dans deux semaines,
Aloïs
P.S : pour travailler ensemble, on en parle ici.
C’est tout pour cette édition. Cliquez sur le ❤️ en début de mail si ça vous a plu, ça me permet de ne pas tomber dans vos spams! Surtout, ça me fait super plaisir et ça me donne envie de vous écrire encore et encore :)
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