Hello tout le monde,
D’abord un grand merci pour tous vos retours suite à ma dernière newsletter, je ne pensais pas que le sujet allait susciter autant de réactions !
Que vous soyez d’accord ou non avec moi, je suis toujours ravie de vous lire, alors n’hésitez pas à répondre à ce mail 📨.
Même pas peur (ou presque !)🦖
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Le thème de la semaine : être honnête avec soi.
🫦 Romantiser nos peines
🧐 Comment savoir si l’on est honnête avec soi
🗽 Liberté = responsabilité
Attrapez votre pop-corn, c’est parti !
Je discutais récemment avec l’une de mes clientes de la facilité d’être dans le rôle de la victime. De pointer les autres - les méchants - du doigt. Les pervers narcissiques. Les radins. Les lents. Les arrogants. Les je-m’en-foutistes. Les rigides. Les égoïstes.
Liste non exhaustive.
En accusant les autres, nous nous retirons toute responsabilité, ce qui nous place dans une position confortable : nous, vraiment hein, on aimerait améliorer la situation mais bon, on n’y peut rien. C’est la faute des autres. Ce sont eux qui doivent changer.
Le problème, c’est qu’en se privant de notre responsabilité, on se prive aussi de notre liberté, et donc de notre pouvoir.
Malheureusement (ou pas), le confort, ça se paie. Très cher.
Cette semaine, j’avais donc envie de vous aider à réduire la facture en vous proposant l'honnêteté radicale.
🫦 Romantiser nos peines
Ô Roméo ! Roméo ! Pourquoi es-tu Roméooooo ?
Parce que s’il s’appelait Jean-Charles Durand et que sa famille était amie avec les Capulet, il n'intéresserait pas du tout notre Juliette et nous aurions été privé·es de la plus célèbre et dramatique histoire d’amour.
Il est très facile de romantiser nos malheurs lorsqu’on se trouve dans une situation inconfortable.
De glamouriser notre mal-être.
De transformer nos peines en love affair.
Comme toute histoire d'amour, on n’a pas du tout envie qu’elle se termine. Pour cause: elle nous permet d’être l’héroïne des tourments que l’on se crée toute seule.
Si je comprends aussi bien cette dynamique, c’est parce que j’ai un looong historique de drama queen derrière moi :)
Lorsque vous êtes dans cette phase, deux issues possibles :
Soit vous arrivez à couper votre bullsh*t : vous atteignez le stade où vous vous auto-soûlez, et vous en avez marre de votre drama. Une bonne crise de larmes et de rires mélangés, et c’est reparti. Big girl pants on ✌️
Soit vous avez besoin d’aller au fond du trou et de tout déconstruire pour repartir d’une page blanche. C’est parfois le chemin difficile - mais nécessaire - pour se retrouver.
Généralement, plus vous vous êtes éloigné·e de qui vous êtes vraiment, et plus votre période de chaos sera longue et/ou intense.
Il y a quelques années, je me suis retrouvée avec l’entièreté de ma vie dans ma voiture, sans job, sans appart, sans mec et en conflit avec la moitié de mes proches. Le tout en à peine quelques mois.
Lorsque tous les autres deviennent un problème, le vrai problème… C’est vous.
🧐 Comment savoir …
…Si l’on est honnête envers soi-même ?
Difficile de faire preuve d’objectivité face au miroir.
Voici quelques pistes pour vous aider :
→ Est-ce que vous vous plaignez constamment de la même chose ? (Sans pour autant changer votre comportement ou mettre en place une quelconque action)
→ Est-ce que vous avez du ressentiment envers les autres ?
→ Est-ce que vous êtes sur la défensive lorsqu’on évoque certains sujets ?
Si vous avez répondu “oui” à l’une de ces 3 questions, il est possible que vous ne le soyez pas tout à fait. Si vous avez répondu “oui mais”, c’est certain. 🙃
Un autre symptôme que je remarque chez certaines de mes clientes lorsqu'elles refusent de s’affronter : le manque de clarté.
Or, je suis convaincue que nous savons toujours ce qui est le plus juste pour nous. Toujours. Le problème n’est donc pas le manque de clarté.
Le problème, c’est que lorsque nos désirs intrinsèques (= les “vrais”) ne correspondent pas à nos conditionnements ou à notre environnement, nous les étouffons sous des couches de jugement, de peur et de honte.
Tant et si bien que nous finissons par ne plus y avoir accès du tout.
Résultat : une forte dissonance interne, la sensation constante d’avoir la tête dans le brouillard, et de l’épuisement. Normal, c’est fatigant d’essayer d’être quelqu’un d’autre que soi.
Aparté pour les entrepreneur·es qui me lisent :
L’entrepreneuriat est la voie la plus confrontante qui soit.
Vous ne pouvez pas vous cacher derrière un boss qui ne reconnaît pas votre valeur. Vous ne pouvez pas vous plaindre de vos collègues ou de votre équipe. C’est vous et vous seul·e. Si vous n’êtes pas capable d’être honnête avec vous-même, votre entreprise (et/ou le marché) se chargera de l’être pour vous.
Autant économiser du temps, de l’argent et des nuits blanches, et choisir de faire l’exercice:
→ Qu’est-ce que vous prétendez de ne pas savoir ?
🗽 Liberté = responsabilité
J’aimerais conclure cette édition sur le sujet (piquant mais je lance le débat) de la responsabilité.
La liberté sans responsabilité n’existe pas.
“Quiconque revendique la totale liberté entière et pleine, revendique la totale responsabilité entière et pleine.” - Jean-Marie Adiaffi
En ce sens, je suis mal à l’aise avec la posture condamnatoire de certains courants féministes.
Quand j’entends la “société patriarcale”, j’ai l’impression qu’on évoque une sorte de monstre terrifiant et impalpable qui viendrait aspirer notre âme dans nos moments vulnérables.
Ma conviction est toute autre : si nous nous laissons maltraiter par ces injonctions patriarcales, c’est que nous les acceptons, voire nous les véhiculons nous-mêmes.
Car Voldemort n’existe pas dans la vraie vie.
La société, c’est nous.
Vous, moi, nos partenaires, nos parents, nos enfants, nos amis, nos collègues… Nous sommes la société.
D'où ma question : en tant que collectif - un peu - éclairé, que faisons-nous concrètement ?
Si notre rôle de mère et de “gestionnaire de foyer” n'est pas assez valorisé, c’est de notre responsabilité.
Si nous ne sommes pas assez représentées dans les instances de pouvoir, c’est de notre responsabilité.
S’il y a encore trop de violences contre les femmes, c’est de notre responsabilité.
Si la société est construite et structurée par et pour les hommes, c’est de notre responsabilité.
Et par responsabilité, j’entends 100% de notre responsabilité.
Imaginez…
Que se passerait-il si toutes les femmes de cette planète s’unissaient et refusaient d’avoir des enfants ? Refusaient d’avoir des relations sexuelles ? Refusaient de s’occuper des malades et des anciens ? Refusaient d’éduquer les plus jeunes ? Refusaient de travailler pour moins cher que leurs homologues masculins ? Refusaient de travailler pour des CODIR sans présence féminine ? Refusaient de se laisser gouverner par des équipes d’hommes (dont certains accusés de violences en tout genre) ? Refusaient de travailler à chaque féminicide ?
Liste non exhaustive.
Nous avons l’impression d’être impuissantes parce que nous nous racontons l’histoire que nous le sommes.
Pourtant, nous avons tout autant de pouvoir.
Et même si nous prétendons l’ignorer, nos cages (parfois dorées) sont bien ouvertes.
La vrai question ici :
Confort ou liberté ?
You tell me.
Une chose est sûre : il n’y a pas de mauvais choix lorsque l’on est honnête avec soi.
Let’s cut our bullshit,
🤍
Aloïs
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