Bonjour tout le monde,
Cette semaine, j’ai filmé ma toute première vidéo 🥳. Je me suis dit que c’était l’occasion parfaite de discuter avec vous de vulnérabilité.
Au programme aujourd’hui :
le thème de la quinzaine : be a badass, be vulnerable.
des news coaching
un talk à Annecy
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Bonne lecture !
🫣 On pense à tort que faiblesse et vulnérabilité sont synonymes alors qu’en réalité, ils s’opposent totalement : la vulnérabilité est un acte de courage, et bien souvent un raccourci vers nos objectifs.
Mais pour être vulnérable, encore faut-il accepter de dévoiler au grand jour ce qu’on a mis tant d’énergie à cacher, parfois pendant des années… Alors, comment on fait ?
La peur d’être déconnecté·e des autres
J’ai nommé la honte, accompagnée par le trio - secret, silence, jugement - et les deux pensées suivantes :
Je ne suis pas assez ____.
Ici, les possibilités sont diverses et variées. Pas assez intelligent·e, mince, grand·e, drôle, riche, jeune, diplômé·e, compétent·e, déterminé·e, organisé·e, productif·ve…Tu te prends pour qui ?
La question tueuse de rêves par excellence, d’ailleurs plus souvent posée par nous-mêmes que par les autres. La petite tape à l’arrière de la tête, pas vraiment douloureuse mais tellement rabaissante.
Le problème quand on cherche à esquiver cette peur à tout prix, c’est qu’on n’a pas d’autres choix que de jouer petit. Et c’est comme ça qu’on se retrouve à stagner pendant des années sur un poste qui ne nous convient pas vraiment, à gérer une petite entreprise, un petit projet…
Pour avoir observé le phénomène de près, lorsque des personnes ambitieuses ne parviennent pas à se réaliser, il s’agit rarement d’un problème de compétences. Elles savent parfaitement ce qu’elles ont à faire et comment le faire.
Leur seul obstacle : elles ne supportent pas l’idée d’être vulnérable en chemin. Résultat : elles avancent à reculons, oui, elles tournent en rond, elles tournent en rond.
Le rock bottom n’est pas indispensable
Si on jette un œil aux pratiques de storytelling actuelles, il est de bon ton de raconter que c’est grâce à un passage à vide qu’on est aujourd’hui rempli de sagesse et de $. Personnellement, je suis aussi convaincue que ce sont ces moments au creux de la vague qui m’ont le plus appris.
Dans un autre registre, il suffit de regarder n’importe quel Disney pour constater qu’il arrive toujours des atrocités au personnage principal dès le début de l’histoire : la mère de Bambi fusillée par un chasseur, celle de Némo et tous ses frères et soeurs avalés par un anaconda… Sans parler de Simba qui voit son père se faire jeter du haut d’une falaise par son oncle !
Dernièrement, je me posais donc la question suivante : faut-il connaître des bas, très bas, pour réussir sa vie?
J’avais l’impression que c’était un pré-requis. Avant de comprendre ce qui faisait la diff’ : notre rapport à la honte, plus globalement, à la peur.
Admettons que vos pires cauchemars deviennent réalité : votre mari vous demande de partir pour s’installer avec sa maîtresse, votre boîte fait faillite et vous vous retrouvez chez vos parents, avec des dettes sur 10 ans (version soft).
Certes, je ne dis pas que ce serait l’extase sur le court terme 😅 mais au bout de quelques temps, vous allez vous rendre compte que vous êtes toujours en vie.
J’ai la conviction que c’est précisément le déclic des gens qui sont parvenus à se créer une vie extraordinaire après avoir touché le fond : leur relation à la peur s’est modifiée du tout au tout. Ils sont devenus inarrêtables, et pour cause : la peur n’était plus une donnée. Pour reprendre la dernière phrase de la meilleure scène - à mon sens - de la série Billions (S1EP12):
“There is nothing more dangerous than a man who has nothing to lose.”
Moralité : pas besoin de faire une dépression pour devenir successful, mais d’embrasser sa peur. Pour ce faire : identifiez-la précisément, imaginez comment vous pourriez vous en sortir et qui vous pourriez devenir si elle se réalisait.
Vulnérabilité = pouvoir
En faisant preuve de vulnérabilité, vous construisez votre solidité intérieure. Votre stabilité émotionnelle. Votre pouvoir personnel. Celui qui vous permettra de ne pas vaciller à la moindre petite brise. De ne pas tout remettre en question à cause d’un client difficile. De ne pas douter de votre leadership quand votre associé·e ou un membre de votre équipe vous challenge.
Le vrai pouvoir n’est pas circonstanciel. Il existe quelque soit le contexte.
Et comme c’est facile de vous donner des conseils depuis mon clavier, je me suis dit que j’allais moi-même faire acte de vulnérabilité dans cette newsletter : je vous annonce donc que j’ai postulé aux Genuine Awards et donc pitché Léla, mon app de journaling dans une vidéo d’une minute.
Si j’avais dû participer quelques années auparavant, je pense qu’il m’aurait fallu des jours pour tourner et monter ces 60 secondes, pour finalement décider de ne pas l’envoyer car le rendu n’était pas assez pro.
Mais c’est justement en présentant une version qui m’embarrasse (oui je sais, les transitions, le son, le fond, les écouteurs, mon débit de parole tout ça, tout ça 🙃) que je peux avoir du feedback, améliorer le produit et mon intelligence émotionnelle pour le prochain niveau ;). Pour les intéressé·es, je prévois d’ailleurs de raconter les coulisses sur 👉 Telegram.
Coming-out
La plus terrifiante et pourtant la meilleure des solutions : faire de notre honte, notre plus grande force. Anthony Bourbon, qui se définit comme l’anti-profil de startuper (bien que jeune, homme et blanc) et se revendique fils d’alcooliques violents et dépressifs en est un très bon exemple. Vous êtes dyslexique et vous vendez du copywriting? Affichez-le (Nina Ramen). Vous ne comprenez pas le jargon employé par votre interloctuteur ? Exprimez-le clairement avec une touche d’autodérision .
Une fois que vous levez le voile sur votre talon d’Achille, vous devenez inattaquable car ce n’est plus un sujet.
Quand j’étais en école de commerce, il y avait régulièrement des week-ends organisés un peu partout en Europe, hors budget pour mon compte en banque de l’époque. Et lorsqu’on me demandait si je venais, je piquais du nez et sortais des excuses plus ou moins improbables. Je me souviens avoir parlé de ma gêne à l’un de mes amis qui m’avait répondu d’un haussement d’épaules : “tu sais Aloïs, tout le monde s’en fout”.
En quelques mots, il m’avait donné l’autorisation d’exprimer une partie de moi que je m’étais employée à cacher pendant des mois. Sa phrase a complètement changé la dynamique dans la suite de mes relations étudiantes.
Nos “secrets” et nos imperfections ne dérangent réellement qu’une seule personne : nous-mêmes.
Alors, osez être vulnérable.
Passez ce coup de téléphone.
Dites je t’aime avant l’autre.
Admettez ne pas savoir.
Lancez-vous dans une quête sans connaître l’issue.
Acceptez de jouer à un jeu que vous pouvez perdre.
Montrez vos imperfections.
Puis, savourez ce soulagement exquis qui vous parcourt quand vous venez de franchir le pic de vulnérabilité.
Désormais, rien ni personne n’est en mesure de vous enlever votre pouvoir.
Let’s get vulnerable 💪
A dans deux semaines,
Aloïs
🐆 Travaillons ensemble
Envie de faire la paix avec la vulnérabilité et d’avancer rapidement et sereinement ? Commençons par une session de 30min ensemble pour faire connaissance et voir comment je peux vous aider.
🥂 Event
Je suis heureuse de vous annoncer ma participation au prochain talk Genuine à Annecy le 27 septembre prochain. Le sujet : équilibre entre sa vie pro et sa vie perso. Je serais ravie de vous retrouver IRL si vous pouvez vous rendre à l’événement !
📬 La boîte à questions
Envoyez-moi vos problématiques ou votre question (existentielle ou pas) qui vous préoccupe par mail et je vous réponds dans la prochaine édition.
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