Hello tout le monde,
“Plus jamais”. Deux mots qui, quand vous les avez prononcés, étaient définitifs.
Puis le temps a passé… Et finalement, vous vous retrouvez à nouveau, un peu, beaucoup, désespérément dans cette même situation, à arrondir les angles de votre carré, pourtant bien affûté.
Au programme aujourd’hui :
le thème de la quinzaine : "The world will see you how you see you and treat you the way you treat yourself." - Beyoncé
News coaching
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Bonne lecture !
Cette phrase de Lizzie est très juste. Mais comme j’aimerais une ambiance un peu plus pacifique que chez les Peaky Blinders, je vous donne ma version, moins agressive :
Dans la vie, vous n’obtenez pas ce que vous méritez.
Vous obtenez ce que vous croyez mériter.
Indépendamment de notre profil, l’atteinte de nos objectifs dépend pour beaucoup d’un seul facteur : notre « self-worth », a.k.a notre estime de soi.
En fonction de la valeur que l’on perçoit de nous-mêmes, on fixe une sorte de palier minimum, sous lequel on ne tolère pas de descendre.
Si bien que si notre limite est trop basse…
On rencontre le même type - exaspérant - de personnes et de circonstances.
Ces clients pénibles.
Ces partenariats bancals.
Ces relations sans perspectives.
Toutes ces situations sont les symptômes d’une même maladie :
Le manque d’estime de soi.
Même si on se dit qu’on mérite mieux, une part de nous relativise et réplique que ce n’est pas si mal…
Que c’est mieux que rien.
Le problème, c’est que le mieux que rien nous évite souvent d’obtenir le mieux tout court.
Cette semaine, j’avais donc envie de vous proposer un plan en 3 étapes pour élever vos normes.
1. Clarifiez vos standards
Avant de les revoir à la hausse, la première étape est déjà de dresser le bilan actuel de vos standards. Par standards, j’entends l’ensemble de vos normes et de vos croyances, conscientes et inconscientes, tous domaines de vie confondus. Une sorte de ligne non palpable, qui vient filtrer vos perceptions et donc in fine vos décisions et vos résultats.
Par exemple, si vous êtes en capacité de lire ces mots, a priori, vous n’accepterez jamais de travailler dans une mine pour 50 centimes de l’heure.
Parce que c’est en dessous de vos standards. Vous n’avez pas besoin de peser les pour et les contre pour vous décider. D’ailleurs, c’est tellement inenvisageable que l’opportunité ne se présente même pas à vous. D’où l’importance d’être au clair avec ce que vous acceptez dans votre vie.
Quelles sont les règles explicites et implicites que vous avez fixées dans votre environnement de travail ? Votre couple ? Votre vie sociale ? Votre famille ? Avec vous-même ?
2. Lâcher l’ancien
Cela peut sembler contre-intuitif mais ce sont souvent les stratégies, les histoires et/ou les engagements qui nous ont permis de passer du point A au point B, qui nous empêcheront de passer du point B au point C.
Évoluer suppose d’être capable de laisser une partie de notre identité, opération difficile pour nous, êtres humains, qui souffrons d’une forte aversion à la perte.
Par nature, nous avons tous un penchant pour la syllogomanie et la conservation de trucs inutiles “au cas où” : objets, relations, plans B…
Le problème, c’est qu’à être trop attaché·e à l’ancien, impossible de faire rentrer du neuf.
Cette tendance s’explique par plusieurs biais cognitifs :
le biais des coûts irrécupérables : ou pourquoi certain·es préfèrent rester dans une situation inconfortable sous prétexte qu’iels y ont investi du temps, de l’énergie et/ou de l’argent et qu’iels ne veulent pas “repartir à 0” (ce qui n’est qu’une vue de l’esprit puisqu’on ne repart JAMAIS à 0).
Le principe de consistance : on aime que nos comportements et notre identité soient peu changeants. Cette prédictibilité nous rassure nous et les gens qui nous entourent.
L’effet de dotation : on surévalue ce qu’on possède déjà. C’est ce qui explique qu’à caractéristiques identiques, vous estimerez toujours votre maison plus chère que celle de votre voisin.
Élever vos standards signifie vous délester d’une partie actuelle de vous-même. Pas facile ! Mais, comme le disait justement Einstein, vous ne pouvez pas faire toujours la même chose et espérer des résultats différents.
Alors, que devez-vous laisser pour passer au niveau suivant ?
3. Muscler sa certitude
A mon sens, cette dernière étape est la plus difficile car c’est à ce stade que l’on recense le plus d’abandons.
En effet, une fois que vous avez défini vos standards et que vous avez abandonné ce qui ne vous servait plus, vous entrez dans une zone d’entre-deux : vous n’êtes plus totalement votre ancienne version, mais vous n’êtes pas encore la nouvelle non plus.
🚨 Ici, attention, zone de danger : pour fermer l’écart entre vos deux versions, il va vous falloir rester ferme, ceinture abdominale gainée, solide sur vos appuis, et ce, même en pleines turbulences.
Comment ? En ayant la foi, la certitude absolue que vous êtes déjà au niveau, et que ce n’est qu’une question de temps avant que les résultats n’apparaissent.
La clé c’est de croire en vous, même lorsque tout vous porte à croire que vous avez tort et que vous n’avez aucune preuve tangible de ce que vous êtes capable de faire.
A ce moment-là, deux possibilités :
le chaos
Votre vie tourne au désastre : panne de voiture, puces de lit, maladie étrange, plantage de votre ordinateur et/ou de votre moitié… Vous vous attirez toutes sortes de situations inattendues qui viennent semer la confusion et le doute. Aussi rudes que ces événements puissent être, c’est normal : l’évolution n’est pas possible sans (au moins une petite dose de) chaos.
le test
Alors que vous aviez décidé de ne plus réaliser un type de mission spécifique, un prospect avec un gros budget vous contacte précisément pour ce service. Ou encore, vous vous étiez promis d’arrêter de fréquenter les mecs à embrouilles et vous vous embarquez dans une histoire avec un charmant garçon - certes très drôle - mais qui porte une sacoche Lacoste en bandoulière, remplie de petites coupures.
Lorsque j’ai décidé de me lancer à 100% dans le coaching, une entreprise pour laquelle j’avais postulé un an auparavant m’a appelée pour me proposer une mission dans leur département financier. Proposition improbable, d’autant qu’ils n’avaient pas jugé utile de me répondre à l’époque et que je n’avais donc échangé avec personne de l’équipe.
Me voilà donc à passer un entretien express improvisé, un vendredi soir à 19h avec la Reine des Neiges chantée à tue-tête par ma fille en guise de fond sonore. Comprenant que leur besoin est urgent, j’en profite pour glisser des prétentions salariales à la hausse que mon interlocuteur accepte sans résistance, en concluant sur “vous pourriez commencer la semaine prochaine ?”.
WTF.
Même si l’opportunité était financièrement intéressante sur le court terme, l’accepter signifiait que j’allais (encore) repousser mes aspirations sur le long-terme. Après un week-end de réflexion, je finis par refuser.
Deux semaines plus tard, je signais mon premier contrat en entreprise pour plusieurs collaborateurs, grâce à mon réseau, sans aucune communication ni site internet.
Pour conclure,
Quoi que vous décidiez, tenez bon. Le meilleur moyen de saper sa confiance en soi est de ne pas tenir les promesses qu’on se fait à soi-même.
Car en acceptant des choses en dessous de nos standards → on diminue notre estime de soi → notre confiance fond comme neige au soleil → on finit par revoir nos standards à la baisse → 👋 sentiments d’impuissance et de frustration permanents !
Stoppez ce cercle vicieux. Les compromis ne peuvent nous servir qu’à court terme.
Comme toujours, pensez à votre future self, cette personne incroyable que vous souhaitez devenir dans quelques années. Et posez-vous la question suivante :
Quels sont les standards que vous acceptez aujourd’hui et que la personne que vous désirez devenir demain ne tolérerez jamais ?
In fine, quelle que soit l’histoire, la conclusion sera toujours la même :
Dans la vie, on obtient pas ce qu’on veut. On obtient ce qu’on tolère.
Let’s upgrade our standards 💪,
A dans deux semaines,
Aloïs
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