Bonjour tout le monde,
Heureuse de vous retrouver en ce premier jour du mois d’août ☀️.
Au programme aujourd’hui :
Le thème de la quinzaine : ombre & lumière.
Coaching & journaling
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Bonne lecture !
Comme je vous le partageais lors de l’édition précédente, les derniers jours de juillet ont marqué le début d’une nouvelle période de mon côté : nouvel appartement, nouveau bureau et nouvelle école pour ma fille Iris, en septembre prochain.
J’ai donc eu l’occasion d’échanger sur sa dernière année de crèche avec sa référente, qui ne tarissait pas d’éloges sur ma progéniture, tant et si bien que je me demandais si on parlait bien du même enfant (j’ai supposé que oui, j’ai eu trop honte de poser la question 😅).
En débriefant les dires de l’éducatrice avec mon mari, nous sommes partis dans un fou-rire lorsqu’il s’exclama « on a l’impression de faire n’importe quoi et pourtant ça fonctionne ! ».
Cette remarque a fait écho à plusieurs de mes échanges avec des entrepreneur•es la semaine passée : on est tous des amateurs et c’est une bonne nouvelle.
Growth mindset vs fixed mindset
J’ai réalisé récemment que les personnes qui m’inspiraient le plus adoptaient toutes la posture de « forever student », en étant sans cesse en quête d’apprentissages et de découvertes. Non pas dans l’idée d’accumuler de la connaissance pour se faire valider (👋 syndrome de la bonne élève) mais dans une quête saine de remise en question et de curiosité.
A ce sujet, Carole Dweck, papesse de la psychologie sociale, nous explique qu’il existe deux manières d’aborder le monde : avec un état d’esprit fixe ou un état d’esprit de développement.
Fixed mindset → vous considérez chaque situation comme une potentielle confirmation de votre intelligence et/ou de votre caractère. Résultat, si la possibilité d’échouer ou de passer pour un•e idiot•e est importante, vous ne passez pas à l’action. Logique, vous avez trop à perdre.
Growth mindset → vous considérez que votre personnalité et vos qualités ne sont pas figés et peuvent sans cesse être améliorés grâce à vos efforts. Les échecs n’en sont pas plus agréables, mais vous n’y attachez pas de signification particulière, les considérant comme de simples étapes dans votre progression.
Finalement, on pourrait résumer le concept dans la question suivante :
Qu’est-ce qui est le plus important pour vous : (a) avoir raison ou (b) grandir ?
Réponse a) mauvaise réponse ! Cela signifie que vous opérez dans votre microcosme. Votre petite zone de jeu. Certes, on vous dit que vous êtes exceptionnel•le et c’est très agréable pour votre égo, mais c’est dommageable pour votre potentiel.
Le talent est surcoté
Plus jeune, j’étais totalement dans cet état d’esprit fixe : j’adorais évoluer dans mon “petit” monde. Que ce soit à l’école, à la gym, avec mes ami•es… J’étais bien plus attachée aux résultats qu’à mes progrès. J’occultais plus ou moins consciemment mon temps de révision pour avoir l’air brillante sans effort, et je faisais le minimum lors de mes entraînements parce que je savais que je pouvais compter sur l’adrénaline de la compétition pour me dépasser.
Pendant un temps, ça a suffi.
Jusqu’à ce que le niveau augmente et que je passe dans la cour des grands. Soudainement, j’étais devenue la moins bonne du groupe.
Douche froide pour mon égo : j’avais l’impression inconfortable que mon talent s’était volatilisé. En réalité, il n’avait pas disparu. Simplement, à lui seul, il était insuffisant pour me mener à la performance à laquelle j’aspirais.
C’est facile d’être la championne de son village. Mais faire partie des meilleur•es de la nation, sans s’investir et surtout, sans accepter le risque de ne pas réussir, ce n’est juste pas possible, en fait.
👉 Et vous, dans quel domaine de votre vie réduisez-vous votre royaume pour être sûr•e de garder votre trône ?
Faire avec ce qu’on a.
Ce concept s’applique aussi au monde du développement personnel, notamment dans la sphère entrepreneuriale où “il faut” travailler sur soi pour être successful. Si on n’avance pas assez vite, c’est qu’on n’a pas assez bossé son mindset ; si on n’a pas revendu sa boîte des millions, c’est la faute de nos croyances limitantes.
On attend de s’affranchir de toutes nos névroses pour exploiter pleinement nos capacités. Et c’est comme ça qu’on tombe du côté obscur de la force, dans une course sans fin à la guérison, au bien-être, à l’alignement.
Personnellement, je trouve cette injonction de travailler sur soi culpabilisante, voire maltraitante. Je vous propose donc d’insuffler un peu d’élégance et de subtilité aux diktats de la performance.
Par expérience (la mienne et celle de beaucoup d’autres), cette méthode ne fonctionne pas sur le long terme.
Ma proposition ?
Travailler AVEC soi. Pas sur soi. Avec soi. Avec nos traumas, nos doutes, nos freins, nos peurs, nos conditionnements.
Et y aller quand même.
J’adore la métaphore du ruisseau de la rivière qui coule sur les rochers. L’eau n’attend pas que les obstacles soient déplacés pour continuer son avancée, elle glisse malgré les pierres, les arbres et les castors (#teamYakari).
Car je vous promets que pour avancer, vous n’avez pas besoin d’être “réparé•e”. Vous n’avez pas besoin d’être libéré•e. Vous n’avez pas besoin de tout savoir.
Non.
Vous avez juste besoin d’être en mouvement.
D’avancer avec tous vos bagages,
D’aimer vos traumas,
De célébrer vos égarements,
De rire de vos erreurs.
Si vous ne deviez retenir qu’une chose de cette newsletter :
L’ombre ne brille qu’à la lumière.
Alors soyez fier•e de vos ombres.
Plein d’amour sur vous,
Let’s love ourselves ✨
Aloïs
🐆 Travailler ensemble
Si justement, vous avez envie de progresser vers vos ambitions tout en vous lâchant la grappe, venez prendre un café virtuel (ou une limonade) avec moi cet été ! Cette session de 30min nous permet de faire connaissance et de voir si je peux vous aider.
✍️ Journaling
La première version de mon app de journaling devrait être en ligne d’ici quelques jours ! Pour embarquer dans l’aventure, c’est par ici :
C’est tout pour cette semaine ! Cliquez sur le ❤️ en début de mail si ça vous a plu, ça me permet de ne pas tomber dans vos spams. 1000 mercis !
📨 Mes dernières newsletters
#13 - Annule et remplace. Erratum 🙈.
#14 - La malédiction des gagnants au loto. Ce qu’il se passe quand on “obtient” sans “être”.
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#16 - Quand la peur se déguise en procrastination. En finir avec le “je le ferai demain”.
#17 - 32 leçons. Pour vivre la vie que je m’étais imaginée.
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#19 - Page Blanche. Joker.
#20 - Problèmes de riches. Ce bonheur insupportable.
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#22 - Anti-objectifs 2022. Être "déter" ne suffit pas.
#23 - Mon programme présidentiel 2022. En 5 propositions.
#24 - Bref, j'ai arrêté de boire. Et Laurent Delahousse.
#25 - Se mettre à niveau. De notre ambition.
#26 - Faire le tri dans sa tête. Et sortir du capharnaüm.
Du travail d'amateur.
Perfect ! 👍🏼
A nouveau, une super newsletter qui résonne... Merci, Aloïs !