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Bonne lecture !
Chèr.e.s vous,
Cette newsletter étant la suite de celle envoyée la semaine dernière, je vous invite à jeter un oeil à la première numéro 10 (j'en voulais plusieurs dans ma team 😎). En bref, on a parlé de boussole, de course d'orientation et de l'importance de prototyper sa vie. Je vous glisse le dernier paragraphe juste ici :
"[...] L'idée ici est de tester, de se poser des questions et de s'imprégner des différentes possibilités. De goûter des bouchées apéritives avant de commander le plat entier. Et je voudrais insister sur un point : mener une vie plus alignée ne signifie pas forcément de changer radicalement de vie en plaquant tout pour devenir maîtresse yoggi à Bali. Des fois, un simple ajustement suffit. Un changement de mission dans une boite que vous aimez bien, un nouveau projet, une nouveau lieu de vie même. Si vous êtes radicale sans avoir étudié le pourquoi de votre désalignement, tout jeter ne vous rendra pas plus heureuse".
Maintenant que vous avez attrapé le train en route, je poursuis.
Reframe. Reframe. Reframe.
Quand on se sent “bloquée”, la solution apparaît souvent grâce à un changement de perspective. A moins d'être confrontée à un problème de gravité, autrement dit sur lequel on n’a aucune emprise : dans ce cas, rien ne sert de s'obstiner, autant lâcher l'affaire de suite et changer d'objectif. Il ne vous viendrait jamais à l'esprit de vous plaindre de la gravité et de tenir des propos du genre "je n'en peux plus d'être constamment attirée par le sol ! Comment je pourrais m'en défaire ?" Non. Vous n'y pensez même pas, vous l'avez accepté et vous faîtes avec. Vous vous adaptez. Je vous suggère de faire la même chose si vous êtes en proie à un problème de nature similaire.
Cependant, il faut bien distinguer un problème de gravité (= non actionnable) à un problème d'ancrage (= actionnable mais vous vous entêtez sur une seule et unique mauvaise solution).
Votre obsession est de mesurer 1.75m alors que vous atteignez péniblement 1.55m. —> problème de gravité. La médecine esthétique a beaucoup progressé ces dernières années mais pas au point de vous faire gagner 30cm bien répartis (à ma connaissance, mais si tel était le cas, faites-moi signe !).
Votre rêve inavoué est de devenir un top model international avec votre mètre cinquante-cinq. Sauf que vous vous refusez de tenter quoique ce soit puisque vous êtes loin des canons de beauté exigés —> problème d’ancrage.
Face à un problème d’ancrage, le mieux est d'ouvrir ses chakras et de se laisser aller à de nouvelles options. Dans le cas présent : certes, le standard 90-60-90 est encore bien ancré dans l’industrie fashion mais quand on voit qu’Ellie Goldstein, atteinte de trisomie 21, a été choisie pour représenter Gucci Beauty, on se dit que les mentalités évoluent (doucement). Ainsi, rien ne vous empêche de vous tourner vers des jeunes créateurs moins tradis, et même d’ouvrir votre champ des possibles à la publicité, le cinéma, l’influence, les clips ou le mannequinat de détail si vous avez de jolies mains ou de belles oreilles.
Tant de possibilités s’offrent à vous !
Bill Burnet nous suggère d'ailleurs d'appliquer à nos choix de vie, deux philosophies propres au design:
On choisit mieux lorsqu'on peut choisir parmi de nombreuses bonnes idées.
On ne doit jamais opter pour la première solution, quelque soit notre problème.
En effet, nos cerveaux sont partisans du moindre effort et vont s'accrocher à la première idée qui nous vient pour classer rapidement notre problème du côté des affaires résolues. Or, il ne faut pas tomber amoureuse de notre première idée car elle est souvent moyenne et peu créative.
Eteins le bruit
Des proches et des moins proches. Des réseaux sociaux. Du boulanger. De Laurent Delahousse. Nous sommes noyées sous une tonne d'informations et d'avis non sollicités de toutes parts. Je te renvoie à la newsletter #2 où j'expliquais que l'avis des autres, c'était la vie des autres.
Instagram m'a pris beaucoup de temps et d'énergie dernièrement, j'ai donc décidé de faire une pause. Ce n'est pas bon pour l'algorithme je sais, mais tant pis. J'avais besoin de me recentrer car ce réseau me draine beaucoup de temps de cerveau. Et quand je vois certaines débarquer dans les commentaires de mes posts pour vendre LEURS formations et autres produits, je me dis que l’Insta-game a ses limites... Surtout, comme tout le monde suit tout le monde et copie tout le monde, j'ai l'impression que cette plateforme uniformise nos manières de penser.
D’ailleurs, je me faisais la réflexion dernièrement que j’entendais beaucoup parler de l'Ikigaï, grosso modo, un concept japonais vous permettant de vous trouver une mission de vie qui vous apporterait bonheur et millions. C'est bien, mais ce n'est qu'un outil. J'ai bien essayé de m'y plonger moi-même mais j’ai réalisé que ça ne m'aidait pas vraiment car je n'avais plus envie de faire ce que je savais faire. Au contraire même, j'ai compris récemment que mon envie d'entreprendre était liée au fait d'apprendre de nouvelles choses et de rencontrer de nouvelles personnes. Pas de faire à mon compte le même job que j'aurais pu faire dans une boîte. Tout se passait très bien dans ma dernière entreprise, le problème ne venait pas du tout du cadre mais du job en lui-même. Donc Ikigaï merci, mais non merci.
Bref. Tout ça pour dire que c'est bien de prendre du recul avec le contenu que l'on consomme. Et je me mets dans le lot, ne prenez pas pour argent comptant tout ce que je raconte ici !
Comme vous le constatez, l'envoi de cette newsletter est désormais fixé au dimanche matin. Ce choix, totalement arbitraire et ne portant sur aucune donnée chiffrée peut-être changé à tout moment, surtout si vous me dîtes que vous préférez l'ancien horaire (mardi 20h). Je vous laisse me faire un retour si c’est le cas, mais j'aime bien l'idée de me faufiler dans vos boites mails juste avant votre petit-déjeuner dominical en famille 🥐
Prenez soin de vous & toutes à vos crèmes solaires 💙
Aloïs
💌 Courrier des lectrices 💌
En réponse à la newsletter #8 :
"Mais je croyais qu'il ne fallait pas attendre d'être prête pour se lancer ?" - L.
Cette question fait référence à la newsletter #8 dans laquelle j'expliquais les limites du multitâche et pourquoi j'avais choisi de me consacrer pleinement à mes projets. Dans le détail, voilà ce que j'écrivais :
"Le déclic m’est venu suite à une conversation avec un ami (oui, oui, encore ☺️), par cette phrase pourtant banale à première vue : "de toute façon, le plus important, c'est de te lancer quand tu te sens prête".
BOUM. Cette réflexion m'a débloquée et m'a permis de changer de prisme: je ne devais pas attendre que mon projet soit abouti pour m'y consacrer mais je devais sauter le pas quand moi, Aloïs, je me sentais prête. Est-ce que je l'étais ? Carrément."
Ce paragraphe venant contredire la conclusion de la #7 :
"Moralité : la seule autorisation dont tu as besoin n'est autre que la tienne. N'attends pas d'être validée. N’attends pas d’être 100% prête. N'attends pas que quelqu’un vienne te “libérer” et te donner du pouvoir sur ta vie. Ce pouvoir ne s'attend pas, il se prend. Donc écoute-toi. Écoute ton intuition. Tu sais. Ton cœur a toujours raison."
C'est que ça suit par ici, on ne peut pas vous la faire à vous hein 😛 ! Cette question m'a fait vraiment plaisir, parce qu'elle ne pouvait venir que d'une lectrice fidèle donc déjà merci d’être au rendez-vous chaque semaine 💛.
Ensuite, mon propos était de dire que même si je n'avais pas de projet clairement défini, je sentais que c'était le bon moment car mon envie était telle que je n'étais plus capable de me forcer à faire autre chose. D'un point de vue rationnel, les voyants n'étaient pas au vert mais mon intuition était on fire. D'ailleurs, je trouve que nos émotions sont complètement sous-côtée alors que contrairement aux apparences, ce sont bien elles - et non la raison ! - qui régissent entièrement notre vie. Quoique vous fassiez, vous êtes dirigée par une émotion : vous restez dans un job que vous n'aimez plus car vous avez peur de l'inconnu, vous choisissez cette robe parce que vous vous vous trouvez mise en valeur et donc confiante, vous avez envie de partager du temps avec vos amis pour vous sentir joyeuse et entourée.
L'exemple le plus parlant est sûrement le choix de votre partenaire de vie. Lors de votre rencontre, est-ce que vous avez dressé une liste de critères objectifs dans un tableau à double entrée, que vous avez ensuite pondérés en fonction de leur importance ? Non (à moins d'être une sociopathe diront certaines, brillante diront les autres 😝). Pourtant, il s'agit d'une des décisions les plus importantes de votre vie. Et vous l'avez prise selon les émotions qu'il ou elle vous faisait ressentir quand vous êtes/étiez ensemble.
Donc écoutez-vous et si vous vous sentez prête mais que vous ne parvenez pas à expliquer pourquoi, allez-y quand même. Vos émotions ne sont pas là pour vous tromper mais pour vous guider.
Les takeaways de la semaine
Livre
Magellan, de Stefan Zweig. Un classique ! Les beaux jours ont débarqué donc on fait une pause sur les livres business pour nourrir son imagination et son esprit d'aventure. Et pour les incurables, soyez rassurées, si vous lisez entre les lignes, vous trouverez des pépites à appliquer à votre entreprise.
Citation
"On dirait que le trop plein d'informations finit par produire un sentiment de vide" - Jean-Pierre April
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